Cadrer un coaching est important pour :

Le cadre en coaching protège à la fois le client et le coach, en leur permettant de trouver leurs places respectives, au sein d’une relation qui n’aurait pas lieu d’être en dehors du coaching. A quoi sert le cadre en coaching ?

3 clés pour bien cadrer un coaching

1- poser le cadre dès le début 2- cadrer un coaching en partant de la ligne d’arrivée : spécifier tout de suite les résultats visés par la séance de coaching 3- oser vous émanciper du cadre, comme on lâche la rampe de l’escalier, pour mieux y revenir à la fin de la séance et vérifier qu’on a respecté le contrat Poser le cadre de la relation

Prendre contact avec votre prochain superviseur

Il paraît que c'est toujours "maintenant" le meilleur moment pour se mettre en chemin vers l'excellence ! Prenez donc contact par téléphone. En une demi-heure, nous verrons ensemble quelle valeur devrait créer pour vous un dispositif de supervision, pour vous aider à progresser dans votre art du coaching. Faire décoller votre business, créer votre prochain client, optimiser vos séances, la supervision va vous faire cranter en avant d'une manière significative.

Notre premier échange en mode supervision ?

Un cadre souple et ferme favorise la créativité

Que le client ne sache pas, et confonde éventuellement un peu tout, c’est bien son droit. Mais le coach est un professionnel qui ne peut pas se permettre d’être flou sur le cadre qu’il propose. Quand on coache, c’est comme si on mettait une blouse blanche, on rentre dans un rôle pour exercer une fonction : celle de tenir le miroir avec toute son authenticité. On se donne entièrement à cet art, comme un artiste, comme un/une kiné qui vous masse une cheville foulée, ce ne sont pas des caresses, c’est un soin ! Pour être honnête, j’aime bien mes clients et il nous arrive dans certains contextes spécifiques, de faire certaines séances au restaurant, ou de boire un café avant, pendant ou après une séance. Parfois, on va se promener et on travaille en marchant. Ce n’est absolument pas gênant. Bien au contraire. En revanche, si on creuse avec une certaine intensité certains sujets au sein d’une séance, j’évite tout risque de promiscuité ou de familiarité, justement pour pouvoir faire le travail qu’on me demande. J’ai besoin d’être proche au sein de la séance pour que le client fasse par lui-même et sur lui-même un travail très intime et subtil… et pour réussir cela je préfère ne pas être familier en dehors de la séance. C’est tout ce qu’il y a de plus normal et compréhensible : en général, les dames ne fréquentent pas leur gynécologue en dehors des consultations ! C’est quand même une évidence. Le reste ce sont des fantasmes…

Trouver la distance juste

Quand on a le courage de se mettre à nu devant quelqu’un (surtout si c’est émotionnellement), il y a une intimité qui e crée forcément, qui ne souffre pas la confusion des genres. De même qu’on n’est pas amis avec tous les gens qu’on estime ou qu’on admire, on n’a pas besoin d’être amis et de se voir en dehors du coaching… On se verrait pour faire quoi, pour se dire quoi, pour créer quel type de relation ? Et après, quand on aurait fait ça, comment continuerait-on le coaching, sachant qu’on aurait entre temps changé de postures, et perdu la distance juste (voir cet article : coaching et distance juste), en étant trop proches ou bien plus suffisamment. Le coaching demande une très grande intimité pour accompagner le client dans les méandres de ses processus de pensée. C’est une chirurgie très particulière, qui requiert des conditions de réussite spécifiques. Après 20 ans de pratique, voici où j’en suis. A vous de voir si vous estimez que c’est une rigidité imbécile ou une fermeté nécessaire ?

A suivre :

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

Articles similaires

Parce que vous avez peut être envie d'approfondir d'autres sujets

Coacher à mains nues : au diable les outils de …

Comment se passer d’outils de coaching et créer l’effet coaching à l’état pur, au coeur même de la relation, dans l’instant présent, directement… Coacher sans besoin d’outils de coaching : Coacher « à mains nues » ! ...

lire la suite arrow-read-more

Les deux sortes de souffrance

A l’évidence, il y a deux sortes de souffrance. Tout un chacun peut en faire chacun l’expérience directe : La première est incontournable, inévitable, inhérente à la dualité La seconde des deux sortes de souffrance vient du ...

lire la suite arrow-read-more