Gestion du temps… En général, on se préoccupe de « gestion du temps »… surtout quand on a l’impression d’en manquer ! On a trop de choses à faire, les journées semblent trop courtes, le temps semble s’emballer, les todo listes se remplissent plus vite qu’elles ne se vident, on s’essouffle, on finit par ressentir une sensation d’oppressement … Du coup, malgré les bonnes pratiques de gestion du temps, on a le sentiment désagréable de ne pas y arriver et on finit par sentir « coupable » par dessus le marché ! Dans certains cas, il est certain qu’un peu de méthode pourrait tout de suite vous soulager. S’il faut travailler sur votre organisation, sur vos priorités, sur votre capacité de synthèse et de concentration, ce n’est pas un problème. Ce ne sera pas très difficile pour vous d’apprendre quelques bonnes pratiques et de vous discipliner un peu, et cela ne vous fera probablement pas de mal d’ailleurs. Vous pourrez ainsi notamment :

Vous voyez, cela fait déjà quelques bonnes pratiques de gestion du temps à mettre en place, pour devenir plus efficace. Mais souvent le problème de fond de la gestion du temps ne se résout pas en mettant en oeuvre quelques pratiques au demeurant excellentes, tant qu’on reste victime de l’illusion du temps…

Gestion du temps : une belle illusion !

En fait, nous n’avons pas besoin de plus d’une seconde pour vivre la seconde en cours… Donc en fait, nous ne manquons jamais de temps ! Croire que temps s’écoulerait de façon linéaire, instant après instant, entre passé et futur, n’est qu’une construction du mental. Une idée que l’on se raconte à propos du temps, lequel n’a que faire de nos croyances à son propos et ne se laisse absolument pas « gérer » ! La seule chose que nous pourrions éventuellement « gérer » serait notre attitude mentale par rapport au temps, mais le temps lui-même certainement pas :

Bien sûr que non ! En effet :

Personne ne peut donc gérer le temps. On ne peut que le vivre, et s’en réjouir, en acceptant qu’il « passe », tandis que nous apprécions les expériences qui nous données à vivre.

Les pièges du temps linéaire

Une tendance habituelle consiste à se projeter dans un temps linéaire, espérant et attendant de se trouver mieux dans le futur. Cette projection représente une fuite de la sensibilité à l’instant présent. C’est une façon d’esquiver l’expérience de ce qui est là, maintenant, préférant nous évader mentalement dans un ailleurs dans le temps (qui serait meilleur que l’instant présent), dont il est par définition impossible de faire l’expérience “maintenant”. Probablement par peur de l’ennui, peut-être par peur de disparaître dans le vide d’un instant présent qui ne serait pas assez intense, ou pas assez bien pour nous, on construit une autre réalité qui serait préférable et que l’on attend, que l’on espère, en échafaudant des plans sur la comète… Mais tout cela n’est qu’une construction mentale, parfaitement artificielle, une fiction. En fait, cette autre réalité meilleure, qui viendrait “après”, n’existe pas ! Voyez clairement que cette pensée de l’instant d’après, plaquée par dessus l’expérience directe de l’instant présent, est une perte d’énergie, un détour par rapport à l’éventuelle “solution” que l’on cherche peut-être. Ne serait-il pas finalement plus raisonnable de se laisser trouver par “maintenant”, au lieu de toujours espérer en un “après” meilleur ou de regretter un “avant” meilleur que l’instant actuel ? Personne ne trouvera jamais de solution ou de ressource dans l’instant d’après, puisque ce sera alors “l’instant présent !” A cause d’une perception erronée du temps, nous sommes parfois tentés de faire toujours plus de choses, un peu comme si nous allions « exister plus » si nous parvenons à en « faire plus »… Il s’agit là d’une fuite en avant, d’une course sans fin, où on laisse tôt ou tard derrière soi : ses énergies perdues et ses espoirs déçus. Ne cherchez pas à faire “plus” de choses dans un temps imparti, à mieux “remplir” votre agenda, cherchez plutôt à vider votre agenda, pour mieux vivre l’instant présent, et l’investir complètement, en faisant complètement la tâche en cours, sans chercher à gérer quoi que ce soit d’autre que votre attention à l’instant présent.

Il nous est arrivé parfois de rencontrer des clients qui se plaignaient d’être épuisés. Le plus urgent, selon nous, étant de s’aligner tout de suite sur le bien-être recherché. Et puisque le plaisir est porteur d’énergie, nous proposons souvent de travailler sur des questions telles que :

Ainsi, on change tout de suite de qualité d’énergie, et on peut continuer à travailler depuis un état présent plus conforme au résultat visé…

Différencier deux temps distincts

Il faut distinguer deux “temps” différents :

On peut en trouver beaucoup des questions comme celles-ci, qui illustrent combien ce temps linéaire auquel nous “croyons” n’est qu’une pensée ! Et rien ne nous oblige à croire à cette pensée… Alors, réalisant que vous n’êtes victime que d’une illusion, la gestion du temps est une démarche dont la “relativité” ne pourra plus nous échapper… Etant plus clair et plus lucide, vous trouverez les bonnes options de gestion du temps, si cette expression vous paraît avoir encore un sens.

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Coaching de gestion du temps : agir dans l’énergie

Soyez donc complètement là, maintenant dans la situation présente, aussi modeste soit-elle : assister à cette réunion, répondre à ce mail, conduire cet entretien, etc… Se maintenir dans le « maintenant », c’est radical, mais c’est super simple (remarquez que je n’ai pas dit que c’était facile) ! Avant toute démarche de gestion des priorités, l’enjeu d’un vrai coaching de gestion du temps est d’abord de vous aider à être pleinement présent à ce que vous faîtes, dans votre corps, et pas seulement avec votre tête. Vous savez déjà qu’en gestion du temps classique, il faut assumer d’abord les priorités, planifier ou déléguer le reste, en délaissant l’inutile, etc… Eh bien voici un peu de changement : Il va s’agir de ne pas tout planifier, mais de « faire dans l’énergie » et dans le plaisir, certaines choses au fur et à mesure qu’elles se présentent, maintenant !

Parfois, planifier le report de cette petite chose qui se présente tout de suite risque au final de coûter beaucoup plus de temps et de préoccupation que de la faire tout de suite, à chaud, dans l’énergie, avec l’inspiration et la motivation de l’actualité.

Cette forme de gestion du temps est très stimulante, même si elle entre en contradiction avec tous les sacro saints principes de planification en fonction l’urgent et de l’important. Mais il faut reconnaître que ces deux dimensions classiques ne sont pas suffisantes pour bien arbitrer nos priorités. Si on ne fait les choses qu’à partir d’un classement selon l’urgent et l’important, il nous manquera très vite la dimension de plaisir consistant à faire parfois tout de suite ce qui n’est ni important ni urgent, mais très gratifiant. Nous suggérons donc de rajouter une dimension complémentaire à la gestion du temps habituelle : celle de  plaisir et d’énergie (qu’on pourrait tout aussi bien intituler : plaisir, fantaisie, inspiration, élan, … !).

Exemple de travail dans l’énergie

Par exemple, rédiger un compte-rendu juste après une réunion ou un entretien important, quitte à retarder ou à reporter ce que l’on avait prévu et qui était plus important et peut-être plus urgent, juste parce que « je le sens bien maintenant », que j’ai les idées claires et l’énergie qui va bien. Ne pas oser écouter cette invitation me fait prendre un double risque : celui de devoir dépenser une énergie bien plus importante quand je m’y remettrai (et donc un peu de ce temps si précieux), et celui de ne jamais retrouver l’inspiration qui était là, au moment opportun ! Bien entendu, il serait absurde d’en faire un principe absolu, au point de tout faire au fil de l’eau sans jamais rien planifier…

C’est pourquoi nous proposons plutôt d’en faire un principe “relatif”, à faire coexister en soi avec les deux autres principes plus classiques ?

Accueillir l’instant présent

Si donc, il est pertinent de gérer de manière rationnelle nos fameuses “choses à faire”, il est également astucieux de s’autoriser à faire certaines choses “dans l’énergie”, au moment où elles nous sollicitent : accepter de nous laisser “dérouter” et surprendre par les invitations de l’instant Présent. Et si cette nouvelle petite chose à faire était en fait : une invitation, une proposition, un cadeau, ayant rapport sans qu’on le sache avec ce qu’on est justement en train de faire… Ne passerions-nous pas à côté d’une ressource, en délaissant cette sollicitation imprévue, au nom d’une planification arbitraire ?

Et si se laisser ainsi dérouter par ce qui se présente hors des rails pré-tracés par notre mental était aussi une vraie priorité ?

Au lieu de finir la journée, alourdi de tout ce que nous n’aurons pas eu le temps de faire, nous aurions ainsi plus de chance d’être satisfaits des enseignements reçus, au travers des opportunités auxquelles nous nous serions ainsi rendus disponibles…

Plutôt que de « tasser » des choses  à faire dans notre agenda, nous avons besoin au contraire d’y ménager de la place pour pouvoir faire face avec plaisir à l’imprévu et saisir les opportunités. Il s’agit encore là d’un retournement indispensable à notre équilibre intérieur et à notre très chère « performance »…

Chasse au temps perdu

Nous proposons aussi de « gagner du temps » en cessant d’en perdre à des « passe-temps » vraiment coûteux, comme celui consistant à se plaindre, à adresser des reproches ou à se justifier face aux reproches que l’ion reçoit des autres.

Si on se laisse aller à ces jeux psychologiques désastreux, on se raconte qu’on est débordé, parce qu’en effet on se vide de notre énergie… et du coup c’est l’occasion de se plaindre encore un petit coup et de griller quelques pensées supplémentaires inutilement.

On consacre énormément de temps et d’énergie à critiquer ce qui ne nous convient pas et parfois même à critiquer d’autres personnes… (Ce qui n’est pas sans conséquences sur soi d’abord, sur ceux qui prêtent l’oreille aux médisances ensuite, et sur ceux qui en sont l’objet enfin.

Toute cette petite boucle place en effet malgré elle une part de son énergie sur une longueur d’onde qui ne produit rien de positif…). Sans être moralistes, reconnaissons simplement que critiquer est une mauvaise habitude, qui coûte cher en énergie.

Au lieu de se ressourcer en évoquant ce qui nous plaît, on se plombe tout seul en considérant le côté des choses qui ne nous plaît pas. Et en l’évoquant par des pensées et des paroles, nous nous « collons » encore plus à ce avec quoi précisément nous ne sommes pas en affinité. Ce n’est décidément pas une bonne pratique d’efficacité…

En résumé, en coaching de gestion du temps, il ne s’agit pas de s’occuper du temps, mais de s’occuper vous, de votre façon d’être là. Apprendre à ne plus se préoccuper du temps, mais à se concentrer sur des actes justes. Si vous ne pouvez pas “gagner du temps”, vous pourrez au moins éviter de vous perdre vous-même, en vous laissant berner par l’illusion de votre mental.

Utiliser le miroir !

Voici maintenant un petit truc, qui libère de l’énergie, évite de perdre du temps et transforme quelque chose de parfaitement inutile, en une opportunité très gratifiante pour qui veut se développer personnellement. 50 fois par jour se présentent certainement à vous des choses que vous n’aimez pas faire. Et d’une certaine manière, c’est tant mieux, car au lieu de tomber dans le piège de vous plaindre, de reprocher ou simplement même de critiquer, vous pourriez choisir de vous en servir comme d’un miroir pour progresser :

Exemple : Au lieu de dire « je n’aime pas cette inconstance chez cette personne et ces changements déstabilisants dans cette situation », je peux choisir de dire que :

Cela ressemble peut-être à des codes de conduite moralistes du début du siècle dernier, je vous l’accorde. Mais laissons ces connotations en dehors de notre propos, pour oser voir les choses de façon neuve, sans comparaison, choisissant délibérément de ne retenir que ce qui est intéressant, sans perdre d’efficacité à considérer ce qui ne plaît pas.

Arrêter de travailler trop !

Quand on travaille trop, on finit par avoir le sentiment d’être moins performant, de ne plus s’appartenir, de perdre sa vie à la gagner, d’être plus dispersé, irritable et fatigué… Cet état, proche du burn-out, n’est pas agréable, on n’y ressent plus le bien-être et tout finit pas sembler un peu mécanique et absurde. Beaucoup de personnes semblent épuisées et fonctionner surtout à partir de leur énergie nerveuse. Dans ce cas-là, elles manquent de temps de façon chronique… et finissent souvent par en perdre encore davantage :

Travailler trop n’est certes pas une fatalité, mais par contre c’est un cercle vicieux, dans lequel on s’enlise et duquel on ne peut pas toujours sortir seul.

Privilégier une certaine qualité de vie

Personnellement, j’ai choisi de privilégier la qualité de ma vie à une activité trop intense, qui n’est pas un rythme qui me convient. J’ai donc pris la décision et le risque il y a de nombreuses années de travailler moins, autrement, et sur un autre rythme. En ce qui me concerne, cultiver un peu de recul m’est nécessaire pour rester performant. Par ailleurs, j’avais envie d’une activité qui revête un sens à mes yeux. Alors j’ai choisi de créer de la valeur pour mes clients, en proposant une prestation compatible avec mes valeurs et mes compétences, tout en leur étant vraiment utile… et tout en me laissant suffisamment de temps pour respirer et me développer. C’est depuis ce choix structurant que je m’exprime et m’adresse à vous. Mon intention est d’entrer en résonance avec ceux qui souffrent de “trop” de travail, et ont envie de lever le pied, sans savoir :

Je voudrais les encourager, en leur confirmant que c’est parfaitement possible. Beaucoup de mes clients y parviennent. Ils prennent le problème à bras le corps, approfondissent leur motivation, analysent le fonctionnement de leur système pour en modifier des paramètres, et réussissent toujours à économiser au minimum 4 heures par semaine, soit une demi-journée.

4 heures de travail en moins chaque semaine ?

Vous vous rendez compte : une demi-journée économisée pour vous, jusqu’à la fin de votre vie ! C’est énorme… Que feriez-vous de plus et de mieux, si vous disposiez de 4h par semaine de disponiblité en plus, pour vous ?

Peut-être pensez-vous que ce n’est pas possible pour vous, avec toutes ces choses que vous avez à faire ? Prenons un instant le problème dans l’autre sens : si vous pouviez travailler 4 heures par semaine en PLUS, vous ne vous en sortiriez probablement pas mieux et auriez toujours autant de travail qu’aujourd’hui ! C’est bien la preuve que ce n’est pas une question de plus ou moins de temps. Alors, à ce compte-là, reconnaissez, que vous pourriez très bien travailler 4 heures de moins, cela ne changerait pas grand-chose non plus ! C’est donc plutôt une question de décision, laquelle relève d’une autre perspective et d’une attitude différente.

Après, bien sûr, il y a des choix à faire, et puis enfin : des manières de s’y prendre. (Un bon coaching de gestion du temps vous aiderait peut-être ? 🙂

Et là, il y a des astuces, des tours de mains, des bonnes pratiques. Mais, honnêtement, tout cela, qui fonctionne pourtant très efficacement, ne marchera pas de façon pérenne si vous ne prenez pas d’abord le problème par le bon bout : celui d’un changement en profondeur de votre relation au travail. Il ne s’agit pas pour autant d’entreprendre un long travail sur soi et encore moins une “thérapie” (quoi que cette option ne soit parfois pas inutile).

Il suffit de se donner les moyens de poser quelques constats comme ceux que nous venons de partager (mais pas des généralités comme dans cet article : plutôt des constats qui vous concernent personnellement), de vous en distancier un peu pour reprendre votre capacité de choisir, puis de vous engager dans des actions différentes. Le plus long c’est de décider de s’y mettre. Après, vous serez étonné de la rapidité avec laquelle ça bouge. Rien ne vous empêche d’effectuer déjà quelques réglages mineurs … lesquels vous feront gagner très facilement les 4 heures par semaine dont nous parlons.

En revanche, il est vrai que pour aller encore plus loin et gagner plus de 4 heures par semaine, il vous faudrait modifier votre organisation plus en profondeur, ce que vous n’êtes peut-être pas prêt à faire, sans accompagnement… N’hésitez pas à nous contacter pour voir concrètement comment soulager votre emploi du temps.

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

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