Un ami m’a transmis le texte d’un anonyme sur la peur de la solitude. Comme c’est une thématique très répandue, et qui m’inspire, je souhaite partager ce texte avec vous. Peut-être certains, qui se sentent concernés, trouveront-ils dans ce témoignage le courage d’affronter leur propre solitude, pour aller de l’avant…

La peur de la solitude est au coeur de nos vies

« La peur de la solitude est une des peurs racines, qui nous empêchent de vivre notre vie et d’oser nous émanciper des comprommissions qui nous retiennent en arrière :

… et tout ça, sous diverses raisons de surface, par pure peur de la solitude qui en résultera !

Au nom de cette peur de la solitude, on reste avec un mauvais partenaire, on supporte un job pour lequel on n’est pas fait, on se laisse marcher sur les pieds par des importuns, et on est susceptible de passer à côté de sa vie.

Cette peur de la solitude est non seulement très coûteuse au regard de tout ce qu’elle nous empêche d’oser, mais elle est également parfaitement infondée. En fait, la solitude n’est tellement pas une calamité qu’elle est même bien au contraire : une grâce ! »

Etre serein, trouver la paix intérieure ?

C'est beaucoup plus simple que vous ne l'imaginez. Quelques séances de coaching peuvent vous aider à vous recentrer, à y voir clair et à prendre quelques décisions salutaires. Ne restez pas seul(e) avec votre difficulté. Voyez courageusement comment la résoudre, ou comment vivre avec !

Voyons ce qu'on pourrait faire ensemble...

Peur de la solitude ? Vraiment pas de quoi !

« 1- La solitude m’a permis d’e travailler la confiance en soi, d’apprendre à me prendre en charge sur tous les aspects matériels de ma vie : faire à manger, faire le ménage, décider de tout, tout seul… S’occuper de toute l’intendance d’une vie ordinaire, sans s’appuyer sur personne pour nous venir en aide, pourrait sembler lourd au premier abord. Mais très vite, vous pouvez optimiser votre organisation et devenir très performant dans toutes sortes de domaines aussi variés et amusants, que passer l’aspirateur, remplir le lave vaisselle, cuisiner pour des amis que vous invitez, investir dans l’achat d’un bien immobilier… Pour toutes ces choses, grosses ou petites, l’aide et le soutien d’un tiers peuvent être très appréciables, mais n’est absolument pas indispensable. Le fait d’être seul à devoir y faire face pourrait même représenter pour vous une formidable opportunité de vous retrouver vous-même, sans aucune dispersion, face à vous-même. Vous allez pouvoir faire les choses comme vous l’entendez. Et si vous doutez de vous et de vos choix, vous allez pouvoir vous en rendre compte et vous prendre en mains pour soigner cette faiblesse 🙂  Certes, vous ferez bien au début quelques mauvais choix, puis vous progresserez et vous aurez grandi ! Ce n’est tout de même pas ce qui peut vous arriver de pire ? 

2- La solitude m’a appris à ne pas m’ennuyer quand je suis tout seul. Au début, comme la plupart, j’avais peur de la solitude comme de l’ennui, je craignais de me retrouver seul un dimanche après-midi à ne pas savoir quoi faire, à déprimer dans mon coin, tout seul… Aie, aie aie, c’est vrai que cette perspective est peu réjouissante, mais cette situation ne s’est finalement jamais produite. La solitude ne m’a pas pesé et je ne me suis jamais ennuyé. Il faut dire que j’ai eu la faiblesse de me distraire avec des occupations. Mais avec le temps, vous savez quoi ? Je m’enhardis et ne cherche plus à m’occuper autant qu’avant. Petit à petit on devient moins petit » disait une pub pour des ptits suisses… Il m’arrive de plus en plus souvent de ne rien faire, et même : de faire rien ! Churchill aurait dit que la vie passe pendant qu’on est occupé à faire des choses. Cela me laisse songeur…

3- La solitude m’a finalement appris que je n’avais pas besoin d’avoir peur de la solitude. Si, par exemple, j’ai envie de rencontrer quelqu’un mais que cette personne se hasarde dans des jeux de manipulation à mon égard, je peux parfaitement la confronter, parce que je n’ai pas peur de la solitude qui risque de résulter de son mécontentement (et du coup, cela se passe bien : la personne cesse de vouloir me manipuler, et nous passons un bon moment ensemble). La grande découverte, c’est que je n’ai finalement besoin de rien. J’ai des envies et des désirs, mais je n’ai pas forcément BESOIN de les assouvir. J’ai des peurs aussi, mais je n’ai pas BESOIN de les éviter. Je peux faire face, tranquillement, à ce qui est, à ce qui se passe, à ce qui adviendra. Je n’ai pas peur de mes peurs. J’admets qu’il y ait des désirs et des peurs, mais j’accepte par avance de ne pas éviter ce dont j’ai peur et de ne pas obtenir ce que je désire. Ce qui sera… sera ! Et ce sera très bien. »

« On est mieux seul que mal accompagné ! »

« Dormir seul, manger seul, vous promener seul, partir en vacances seul : où est le problème ? Vous êtes né seul, et vous mourrez seul. Je veux dire que personne ne peut vous aider en naissant (ou en mourant) un peu à votre place, ou même un peu avec vous. Vous pouvez être entouré et bien accompagné, mais de toutes façons, vous êtes toujours seul à vivre votre expérience « d’être bien entouré et en bonne compagnie » !

Plutôt que de fuir la solitude, acceptez la, ouvrez lui grand les bras. Elle est immensément vaste, comme le silence qui contient tous les sons, elle peut même contenir toutes sortes de rencontres et de fréquentations. »

La solitude n’est pas l’isolement

« La solitude ne vous empêche pas d’être avec les autres, de les aimer, d’être apprécié et même sollicité. Mais dans le fond, toutes ces relations, toutes ces activités extérieures : à quoi bon ? Pourquoi pas, mais à quoi bon ? Osez vous poser cette question. Vous ne risquez rien à vous la poser…

Vous serez bien avec les autres (quoique pas toujours…), mais vous pouvez également être bien tout seul, dans vos rythmes et occupations à vous, dans vos ambiances, dans vos pensées. Rien ne vous empêche d’équilibrer, et de fréquenter qui vous voudrez, mais plus vous goûterez au silence intérieur, moins vous aurez peur de la solitude, et plus vous l’apprécierez comme une grâce et un immense confort.

Si vous souhaitez vous concentrer, la solitude est une aubaine. Pour un véritable « guerrier », pour un cherchant de la vérité intime, il faut de la concentration, et la solitude est donc une bonne compagne, peut-être même la meilleure (Allez, une pointe de misanthropie taquine n’est pas pour vous déplaire ?…:-) »

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J’espère que ce témoignage donnera de l’élan à ceux qui en cherchent pour s’arracher et oser enfin le grand saut. A mon tour, je vous salue, en vous souhaitant bon courage.

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

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