Une crise manifeste toujours un passage entre deux états. C’est un processus naturel, incontournable, dont la durée est relativement incompressible (Voir l’article : Traverser une crise personnelle) ; D’ailleurs, le mot crise, vient du grec ancien « Krisis » qui signifie « décision ». La crise est donc un moment de choix et de décision. Cela n’a rien de catastrophique !

Il est donc inutile de vouloir contourner ou sortir de la crise. La seule option est de traverser la crise, tranquillement, sans état d’âme particulier.

Mettre un pied l’un devant l’autre, en agissant au jour le jour, sans se raconter d’histoires psychologiques à propos de la crise (du genre : « ouhlala, c’est très grave », « aie, aie, aie, ça fait très mal ! » etc…)

Paradoxalement, ne pas chercher à sortir de la crise, est finalement la meilleure façon de sortir de la crise rapidement.

Plutôt que de vouloir à tout prix sortir de la crise : osez plutôt y entrer !

sortir de la crise

Ce tableau de Delacroix montre le combat de Jacob contre l’Ange : illustration de la vaine résistance au changement

Pour traverser la crise en équipe, il faut que vous la traversiez vous-même. Pour accepter vous-même de la traverser, il faut que vous acceptiez d’y rentrer… C’est-à-dire : accepter de vous remettre en question et de vous laisser transformer par la crise ! Alors, les équipes vous suivront, par effet d’entraînement (comme par osmose)… C’est comme cela que vous dépasserez les 4 formes de résistance au changement, qui se manifestent en temps de crise :

Coaching d'équipe

A ce stade de votre réflexion, il serait peut-être bon que nous nous parlions directement de la situation de votre équipe. En une demi-heure d'entretien téléphonique, nous allons pouvoir caractériser votre besoin et nous orienter vers l’offre de coaching la plus adaptée.

Contact par téléphone

La crise n’est pas un problème

Nous avons vu que le mot crise ne signifie pas « catastrophe », eh bien figurez-vous que le mot « problème » ne signifie pas « difficulté ou obstacle », mais simplement : « ce qui est devant nous », qui « s’offre à notre regard ». C’est nous qui faisons de le crise une catastrophe et du problème un obstacle. On voudrait « sortir de la crise », parce qu’elle est réputée inconfortable. En tant que période de transition, elle se caractérise par 4 éléments difficiles à vivre :

Mais, à y regarder de plus près, la crise n’est ni pire ni meilleure que l’instant d’avant ou celui d’après, c’est juste un passage à vivre, qu’il n’y a même pas besoin de qualifier.

La crise n’est un problème que si on en fait un problème, sinon c’est un instant à vivre et c’est tout. La crise est même un instant riche de potentiels et d’opportunités… Mais pour les « saisir », encore faut-il être disponible, et ne pas s’être laissé prendre par le pseudo « problème ».

Dès lors que l’on voit les choses ainsi, il n’y a plus à tenter de rejeter ce qui est là, ni à espérer que les choses s’arrangent, puisqu’elles sont déjà très bien comme elles sont. La vie est plus légère, dès lors qu’on se contente de la vivre, au lieu de l’interpréter pour essayer de manipuler la réalité, et essayer de faire que ce qui est ne soit pas, ou soit autrement !

Dès lors, on peut la vivre avec une totale présence, une attention ouverte et accueillante, qui permet de répondre aux situations avec la plus grande efficacité….

sortir de la crise

Sous les vagues de surface, le calme des profondeurs…

Tenter de sortir de la crise…

Quelle que soit la nature de la crise, vous n’y pouvez rien : crise économique, conflits, crise sociale, etc… Du coup, il n’est pas utile de perdre sa quiétude (s’inquiéter). Mais d’un autre côté, il n’est pas utile non plus d’être passif, défaitiste, et de se renfermer dans sa coquille. En situation de crise, les gens se replient sur eux-mêmes : quoi qu’on leur dise, ils le vivent mal, alors on a peur de leur faire peur, on se dit qu’on doit filtrer la pression, on hésite à aller vers eux… Du coup les gens se sentent abandonnés et paniquent d’autant plus ! Au contraire, il faut communiquer :

Pour profiter pleinement d’une crise, il suffit de se lever le matin et d’aller au travail, en se concentrant à chaque pas… exactement comme tous les jours ! Sauf que tous les jours, on s’endort un peu parfois, à cause de la monotonie. Tandis que la crise nous fouette et nous réveille. Du coup, il est plus facile de rester vigilant et de progresser !

L’important, c’est le chemin

« Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas… » – Lao Tseu

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

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