Vous connaissez certainement la notion de vulnérabilité dans le management : aux états unis notamment, depuis une dizaine d’années, plusieurs auteurs expliquent que reconnaître et assumer sa vulnérabilité est une preuve de maturité personnelle. Assumer sa vulnérabilité serait aussi une grande clé de « pouvoir », au contraire des craintes que l’on entretient à son endroit. D’ordinaire, on s’imagine que si un manager exposait ou laisser voir sa vulnérabilité, il apparaîtrait faible, et son environnement en profiterait à son désavantage pour l’enfoncer. En fait si l’on y réfléchir un tout petit peu : c’est évidemment exactement l’inverse de ce qui se passe en réalité…

On fait tous les jours l’expérience de l’incertitude, du risque et des émotions. Ce sont eux qui définissent la vulnérabilité et la peur d’oser. En se fondant sur douze années de recherche, Brené Brown réfute le mythe culturel selon lequel la vulnérabilité serait un signe de faiblesse.

Se fondant sur sa propre expérience, elle affirme qu’au contraire, c’est la meilleure mesure du courage. La vulnérabilité est au cœur d’émotions difficiles comme la peur, le chagrin et la déception, mais c’est aussi le berceau de l’amour, de l’intimité, de la joie, de l’empathie, de l’innovation et de la créativité.

Se fermer à la vulnérabilité, c’est s’éloigner des expériences qui donnent du sens à la vie… Oser être vulnérable, c’est cela le courage ! Dans un monde où domine le «jamais assez», où la peur est devenue une seconde nature, la vulnérabilité peut paraître subversive, inconfortable et parfois même dangereuse (voir à ce sujet : « coaching subversif« ).

En réalité, parce que l’on se sent vulnérable, que l’on ne veut pas prendre le risque d’être critiqué ou blessé, on reste «à l’extérieur de l’arène», à la porte de notre vie (nouvelle relation, processus créatif, enjeu professionnel ou familial)… Alors ayons le courage d’y entrer et notre vie s’en trouvera transformée.

Dans ce livre, l’auteur aborde des sujets délicats : la vulnérabilité bien sûr, mais aussi la honte et le sentiment de culpabilité.

L’auteur : Brené Brown est professeur et chercheur en Sciences Humaines à l’Université de Houston Graduate Collège of Social Work et conférencière renommée. Elle a remporté de nombreux prix d’enseignement, y compris l’Outstanding Faculty Award du Collège.

vulnérabilité et force intérieure

Qu’est-ce que la vulnérabilité ?

Etymologiquement, la vulnérabilité c’est la possibilité d’être blessé.

La vulnérabilité c’est oser ressentir ce qui est là, en soi.

Etre vulnérable c’est oser se dé-protéger, se dévoiler, pour accéder en soi à cet espace de ressenti, pour laisser vibrer ses émotions. Il ne s’agit pas d’être « émotif » (avoir peur de tout, se laisser à la tristesse à tout propos, se laisser déborder par sa colère, sans retenue), mais d’observer les sensations physiques et s’enraciner dans les ressentis émotionnels sans chercher à les contrôler, sans les manipuler.  Dès lors, au lieu de nier ce qui est, et de maquiller la réalité à nos propres yeux et à ceux des autres, nous assumons simplement cette expérience intérieure, ce vécu riche et puissant, source même de l’énergie vitale.

 

Vulnérabilité ou faiblesse ?

Assumer sa vulnérabilité, c’est se relier à sa source de créativité, à son énergie fondamentale, qui donne l’élan d’entreprendre, à sa bonté naturelle visant à créer de la valeur pour les autres. Au contraire, se rigidifier dans une carapace de pseudo force infaillible, c’est se couper de tout : de soi et des autres. C’est s’exiler soi-même, se projeter dans une image factice d’un soi invulnérable, qui n’existe heureusement nulle part et ne trompe donc personne ! La vulnérabilité n’est pas faiblesse. Bien au contraire, être vulnérable, c’est reconnaître ses fragilités, c’est accepter d’être soi-même avec ses points forts et ses points faibles. Si quelqu’un est assez lucide et confiant pour reconnaître et assumer sa part de vulnérabilité, ne serait-ce pas qu’il est finalement beaucoup plus fort que faible : si, par exemple, un dirigeant a suffisamment confiance en lui et de maturité émotionnelle, pour reconnaître ses faiblesses, c’est qu’il doit être suffisamment fort par ailleurs… non ?

Evidemment pas !

Pas confortable mais authentique

Si la vulnérabilité a le goût de la vérité et l’odeur du courage, qui ne sont pas toujours confortables à vivre, elle n’a décidément rien à voir avec de la faiblesse. La vulnérabilité est même une force, dans la mesure, où on peut se reconnecter à la profondeur de soi-même, pour y puiser la vérité de soi-même dans l’instant présent, les résonances systémiques, l’inspiration, l’intuition, l’empathie, l’élan vital. Quelqu’un de simple et direct, ne sera pas encombré par des complications embarrassantes, il ressentira clairement ce qui se joue en lui et dans une relation. Il ne sera généralement pas confus et désemparé, et quand il lui arrivera de l’être tout de même, il n’en fera pas un problème à cacher, mais une réalité passagère à reconnaître, et tout sera ainsi plus fluide et efficace.

Le poids des émotions négatives

Le rejet de la vulnérabilité découle le plus souvent de son association avec des émotions négatives comme la peur, la honte, le chagrin, la tristesse et la déception. Ce sont des émotions dont on ne veut pas parler, même quand elles affectent profondément la manière dont on vit, aime, travaille, dirige. Ce que la plupart des gens échouent à comprendre, et qu’il m’a fallu une décennie de recherches pour éclaircir, c’est que la vulnérabilité est également le berceau des émotions et des expériences qui font follement envie. La vulnérabilité est le terreau de l’amour, de l’intimité, de la joie, du courage, de l’empathie et de la créativité. Elle est la source de l’espoir, de la responsabilité et de l’authenticité. Quand on veut éclaircir ses objectifs et mener une vie plus spirituelle, la vulnérabilité est la voie à emprunter. (voir cet article complet de l’INREES, dont est issu l’extrait précédent)

Heureuse vulnérabilité

C’est précisément la vulnérabilité du bébé qui lui permet d’obtenir tout ce soin prodigué par les parents. C’est à cause de sa vulnérabilité qu’il apprend le langage pour entrer en relation avec l’autre dont il a tant  besoin à l’aube de sa vie. Sans langage, il n’y aurait pas de transmission de l’expérience, donc pas de mémoire. L’amour, l’amitié, l’empathie, qui procèdent en droite ligne de la vulnérabilité, pointeraient aux abonnés absents. Sans la reconnaissance de notre vulnérabilité, il n’y aurait pas de questions ni de doutes non plus. Donc pas de science ni de philosophie. Pas de littérature, de poésie, de théâtre, de cinéma…

L’écrivain Jean-Claude Carrière, souligne dans « Fragilité » : « Un personnage ne peut nous toucher, et toucher les autres, que lorsque nous avons trouvé en lui cette “essence de verre” que nous appelons vulnérabilité. Alors notre vulnérabilité, loin d’être une simple et irrémédiable faiblesse, devient, parce qu’elle nous est commune, le moteur de toute expression, de toute émotion et, souvent, de toute beauté ».

L’imposture de la personnalité

Notre personnalité, ce fameux « moi » dont nous souhaiterions souvent qu’il soit homogène, solide, et cohérent , n’est qu’un agrégat de mémoires. Elle n’a en fait aucune existence propre. La vulnérabilité vient en grande partie de cela : nous nous accrochons à une image et dépensons beaucoup d’énergie à croire qu’elle serait notre identité (voir : « démasquer l’imposture de la personnalité« ).

Nous sommes fragiles parce que nous sommes faits de conflits intérieurs. Si cela rend parfois nos décisions difficiles, cela nous permet aussi de nous adapter, de comprendre des points de vue opposés, de bouger, de changer, de chercher, d’explorer et d’innover !

Sans vulnérabilité, nous ne nous comprendrions pas

Mais l’entreprise sur valorise des notions, qui sont l’opposé de la vulnérabilité, telles que : performance, force, réussite, vitesse, décision, leadership, etc… Ces valeurs sont en effet formidables, mais elles doivent être équilibrées par les valeurs complémentaires, que sont : contemplation, ressenti, profondeur, réflexion, douceur, empathie, tendresse, intuition. La vulnérabilité est une valeur féminine, qui appartient autant aux femmes qu’aux hommes, au même titre que le courage ou la persévérance.

Etre serein, trouver la paix intérieure ?

C'est beaucoup plus simple que vous ne l'imaginez. Quelques séances de coaching peuvent vous aider à vous recentrer, à y voir clair et à prendre quelques décisions salutaires. Ne restez pas seul(e) avec votre difficulté. Voyez courageusement comment la résoudre, ou comment vivre avec !

Voyons ce qu'on pourrait faire ensemble...

Vulnérabilité et travail sur soi

Si vous aimez l’honnêteté, la loyauté, l’intégrité, c’est que vous aimez la vérité. Dans ce cas, sans se faire violence, il serait cohérent de reconnaître ce que est à l’intérieur, vous savez cet espace qui n’a pas de barrière, ni pour le protéger, ni pour vous protéger de lui ! Vous ne risquez rien à ressentir, à reconnaître (au moins pour vous !) ce qui est en vous, ce qui est vous justement ! Ce n’est qu’à partir de cette fondation stable que vous pourrez être vrai, et construire des relations justes. Ne croyez-vous pas, qu’à notre époque de stress intense, il serait intelligent de s’intéresser aussi à l’intérieur, plutôt que de se répandre exclusivement en surface, dans des relations pauvres, stéréotypées, et bêtement « mondaines » finalement…

Coaching de sérénité

N’hésitez pas à me contacter directement sur mon portable (0671849706), pour un coaching de votre vulnérabilité. En quelques séances courtes, vous ferez l’expérience des ressources que vous allez reconnecter tout de suite, pour dépasser un obstacle en libérant vos potentiels.

Féminin et masculin à parité

Le féminin et le masculin sont les deux facettes de l’unité, elles se complètent et se marient, l’une contenant l’autre et réciproquement. Nous allons néanmoins les distinguer presque artificiellement, à des fins “pédagogiques”, même si évidemment, dans l’expérience de chacun, les deux polarité sont intimement mêlées et indissociables.

Saviez-vous pourquoi la symbolique du féminin fait toujours référence à l’amour (… non pas que l’homme ne puisse pas aimer, évidemment, mais les vertus symboliques liées au masculin sont surtout tournées vers l’extérieur et la réalisation par l’action, plus que la relation) ?

Sans doute parce que le féminin de l’être est métaphysiquement le lien entre :

Ce lien entre le Créateur et sa Création est la faculté Créatrice de cette Source originelle. C’est elle le second personnage de la Trinité fondamentale, symboliquement féminin, qui crée le lien entre les deux autres…

L’Unité de ces trois paramètres du ressort des mondes repose sur sa cohésion interne : le lien féminin !

Il devrait en être de même pour les organisations humaines, depuis la cellule familiale jusqu’aux instances de décision les plus élaborées des organisations tournées vers la performance.

Comme chacun le sait, c’est loin d’être toujours le cas, et le monde en pâtit, qui croule sous le poids de la culture planétaire patriarcale depuis plusieurs millénaires, en attente d’une révolution nécessaire, la profonde révolution du sens et de l’Unité en action…

Développer le féminin pour un leadership équilibré

Quelques pratiques simples pour développer le féminin

Pour se relier à l’environnement et se sentir faire partie du tout, voici 4 exemples de pratiques minuscules :

développer le féminin
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On ne peut pas être “viril”, sans respecter le féminin

En inde, il y a une une image traditionnelle pour faire comprendre cela : le beurre (qui brûle comme le feu masculin) apparaît progressivement quand on travaille le lait féminin.

Les deux choses s’excluent mutuellement, parce que le masculin procède du féminin De même la virilité authentique se développe chez l’homme ET chez la femme, quand l’individu accepte ses racines et s’ouvre à l’expression de sa féminité…). C’est pourquoi développer le masculin ne se peut que si l’on développe d’abord le féminin. D’abord accepter, ensuite orienter.

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Toutes les civilisations, à leur apogée, ont honoré le féminin. Ainsi, les merveilleux cultes culte Marial dans la Chrétienté ou de Quan Yin en chine … Remarquez comme d’un côté à l’autre de la planète, et sans se concerter, l’humanité retrouve les mêmes divinités, les mêmes représentations de l’exhaussement ressenti.

La Vierge Marie des antiques Chinois a peut-être les yeux bridés (bien avant la Chrétienté) mais en tous points elle est la même, une femme douce et lumineuse, incarnant la pureté d’une vierge et la compassion infinie d’une Mère aimante.

Dans les deux cas, elle pose les pieds sur un dragon ou un démon, qui représentent les forces de l’instinct sublimées sans violence par l’amour. Dès lors la Divinité rayonne, transmutant l’énergie vitale en énergie d’Amour Universel.

Avant d’être la maman de Jésus, Marie représente fondamentalement notre Terre, “vierge” de toute pensée et pourtant porteuse de l’humanité (son enfant). Et cette entité planétaire est tout amour. L’Amour, le lien d’unité, est sa nature intrinsèque ! C’est à cette Essence la plus haute que le féminin puise ses racines symboliques.

Avant de prétendre agir pour réaliser des choses à l’extérieur (masculin), ne faudrait-il pas déjà poser ses pieds sur terre (féminin) et bien s’y enraciner ?…

Le masculin et le féminin se complètent

Nous avons tous une part d’énergie masculine (Yang) et d’énergie féminine (Yin). Si tout va bien, ces deux pôles alternent et se complètent. En apprenant à identifier ses flux énergétiques, vous serez mieux à même de les orienter et de vous sentir bien, en équilibre.

L’énergie féminine prend sa source dans le masculin et l’énergie masculine trouve ses racines dans le féminin. Ces deux aspects Yin et Yang se trouvent en chacun de nous. Leur symbole l’exprime très joliment : la vague blanche du yang se fond dans le noir du yin pour former un cercle, chacune contenant une partie (un point) de l’autre. Rien n’est donc totalement noir ou totalement blanc.

C’est ce que nous transmet le symbole universel de la Taï chi, montrant les deux principes enlacés étroitement : yin, principe féminin et du yang, principe masculin. Quel que soit notre sexe, nous avons en chacun de nous une part masculine et une part féminine, chacune porteuse d’énergie et de valeurs différentes et complémentaires, qu’il nous faut développer harmonieusement. Le rapport entre ces deux énergies féminines et masculines peut varier d’une personne à l’autre, et même d’une période de la vie à une autre.

Développer le féminin est une priorité

Le problème en Occident, en cette fin de cycle et en pleine décadence des valeurs d’équilibre, c’est que la caricature du masculin conquérant est sur développée, au détriment du féminin méprisé et atrophié :

Développer le féminin

Comment développer le féminin ? C’est un vaste sujet…

Pour développer le féminin en soi d’abord, il faut développer l’intériorité, la recherche des sensations profondes, l’écoute, et oser nouer des relations authentiques avec empathie. Et puis, il existe des rituels féminins (pour les femmes), qu’elles ignorent : groupes de parole, pratiques méditatives, danses sacrées, cultes rendus à la nature en fonction des lunaisons. C’est très puissant, et si les femmes s’y adonnaient elles recouvriraient une puissance magnétique, qui les rendraient encore plus attractives et fortes. Encore plus sensibles mais aussi bien plus stables émotionnellement !

Le féminin, dans la trilogie métaphysique de l’origine, c’est le lien, la relation entre le Céateur et sa Création.

Développer le féminin, qui n’est pas l’apanage des femmes, dont la féminité malheureusement est souvent aussi sous-développée que chez les hommes, c’est développer le sens de la relation, donc :

Prenons l’exemple des émotions

Les émotions viennent de l’intérieur et elles nous parlent toujours de nos besoins, de notre sensibilité, de notre vulnérabilité… Donc de notre féminité !

Quel est le problème avec les émotions ?

Les émotions sont l’expression même de la vie et de la vitalité. Quand on ne ressent plus d’émotion : c’est qu’on est mort ! Vivre, c’est s’émouvoir (au sens propre se mettre en mouvement)

Tant d’êtres sont tellement coupés de leurs émotions, qu’ils ne peuvent même plus les ressentir. Alors ils recherchent des substituts violents pour se sentir en vie, comme des activités dangereuses, ou des addictions extrêmes, afin de se sentir enfin « vibrer » un peu… en fait, c’est un privilège de ressentir de la colère, de la peur ou de la tristesse. Si vous ne ressentez pas d’émotions, vous êtes handicapé, vous vivez une sous-vie, tel un zombie.

Le problème, c’est que les émotions sont généralement super mal gérées : soit on se laisse déborder, soit on les réprime dans leur expression (ou les refoule dans l’inconscient, ce qui est encore pire). Du coup, on est tous victimes de véritables hémorragies d’énergie, à cause des émotions. Il ne sert à rien de mettre du vital dans sa journée le matin, si c’est pour tout perdre en déversant tout à côté de la cible, à cause des émotions.

Que faut-il faire avec les émotions ?

Surtout : RIEN. Juste les accueillir, presque avec dévotion. On doit écouter le message qu’elles apportent. Elles sont un guide (comme un GPS) pour repérer quelles situations génèrent des pensées inadéquates avec ce que nous sommes profondément. On ne doit donc pas chercher à s’en débarrasser au plus vite, mais au contraire à le vivre pleinement, sans chercher le moins du monde à contrôler ou retenir l’intensité du ressenti (en revanche il faut canaliser l’expression : des crises de panique, des pleurs incessants, des explosions de colère n’amènent rien de bon, au contraire). Pour faire simple, après avoir défini ce qu’est une émotion et avoir compris ce qu’il y a dessous, nous verrons qu’il y a deux choses à faire avec les émotions :

Donc, ici, développer le féminin, commence avec l’accueil des émotions, parce que ça c’est le monde du féminin, de l’intériorité…

Quand la vie frappe à notre porte !

Ecouter les émotions, sans les interpréter, c’est aimer la vie. Il faut du courage, un peu. Il faut surtout de l’amour, l’amour de la vie. Pas l’amour du cosmos ou de je ne sais quelle abstraction respectable. Juste l’amour de la vie, qui se manifeste maintenant, par moi et en moi (si on peut dire qu’il y ait un “moi” quelque part).

L’émotion nous cherche, depuis notre enfance. Et souvent, depuis notre enfance, nous la fuyons. Mais sous une forme récurrente propre à la structure caractérielle qui a forgé notre personnalité (une récurrence de jalousie, d’angoisse, de rancune, de mélancolie, de désespoir, de rage, de dégoût, de honte, de nostalgie, d’amertume, d’optimisme, de courage, de bonne humeur, etc…) c’est la vie qui nous cherche, qui cherche à se donner à nous, à se manifester en nous…

L’émotion est toujours l’expression d’un refus

Quand on se met à l’écoute des émotions, on est mis en contact avec nos refus.

Et écouter un refus, c’est déjà un premier pas vers l’acceptation : j’accepte le refus, en le constatant, en constatant ses effets. Après le refus cesse progressivement, tandis que la contraction se défait. Mais il n’y a pas besoin de détendre ou de relaxer quoi que ce soit. Il suffit d’écouter la tension corporelle, d’accueillir la contraction. D’elle-même, cette dynamique va se dissoudre, en révélant son histoire.

Mais il n’y a pas à se raconter d’histoire à propos de ces histoires.

Ecouter, c’est guérir

Par l’écoute de l’émotion, le refus est vu.

Et tandis que le refus capitule, est vue aussi son inutilité.

Il n’y avait pas besoin de refuser, parce qu’il n’y avait finalement rien à craindre.

J’ai craint par manque de lucidité et de perspective. Parce que je me suis pris pour une réduction de moi-même, qui serait limitée et vulnérable, tandis que je vois petit à petit de mieux en mieux que je suis la vie elle-même, certes sensible et vulnérable, mais indestructible.

De quoi aurait besoin d’avoir peur la vie, elle qui est tout ?

Et l’écoute de la manifestation nous forge, nous densifie dans l’ouverture. L’ouverture au Tout Autre, au Tout Autre que je suis, finalement. Que serais-je d’autre ? Que puis-je être d’autre, puisqu’Il est Tout ? Quelle arrogance de se croire ceci ou cela…

Au-delà de la dualité apparente, il y a l’Unité que je suis, parce que je ne puis être qu’Elle (ou “Lui” comme on dit dans nos Traditions).

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

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