Comment y voir clair dans sa vie, comment se mettre en ordre intérieurement, comment faire les bons choix, comment passer à l’acte pour tracer sa route, comment vivre une spiritualité pratique, c’est-à-dire une vie de l’esprit bien incarné ?

Nous apporterons aujourd’hui deux éclairages complémentaires à ces questions. D’abord le partage d’un conte inspirant, et ensuite la citation d’un texte inspiré.

Un peu de poésie dans un monde de brutes ?

Voici un conte imaginé et rédigé par Violaine Herriau (www.violaineherriau.fr), qui illustre la dynamique de la vie, avec les erreurs classiques que l’on ne manque pas de connaître, de façon à pouvoir les résoudre et progresser, face au miroir que la vie nous procure… Les contes sont un des outils d’accompagnement en coaching. Ils permettent de stimuler les neurones. Ils ont le pouvoir de déclencher l’Insight : moment d’illumination qui vous permet un regard différent, qui vous permet de voir le problème sous un autre angle et donc trouver la solution sans effort. Ils sont un outil de maturation extraordinaire. Par la stimulation de notre imaginaire, ils permettent de connecter le savoir profond, détenu en chacun d’entre nous, sans qu’on puisse y accéder d’une manière habituelle. Ils favorisent la réconciliation intérieure en alignant la pensée, le ressenti et l’action (voir : mécanisme de la pensée).

Ils réconcilient la tête, le cœur, et le corps qui sont parfois contradictoires et antagonistes. Ils peuvent nous éclairer sur notre condition humaine et aussi nous permettre une meilleure appropriation de notre histoire personnelle. Le conte qui va suivre  a pour objectif d’aider à gérer les situations difficile et contradictoires du quotidien. Le pouvoir du conte est magique : laissez vous porter, et voyez où il vous emmène ? Bonne lecture…

Il était une fois…

Il était une fois, un jeune homme qui s’appelait Haireau. Haireau ? Quel drôle de nom ! Pourquoi pas Dupont ou Durant, comme tout le monde ? Eh bien.. pour plusieurs raisons (qui n’ont pas une grande importance, mais si vous ne commenciez pas à m’interrompre avec une pareille question avant même que j’ai pu commencer la narration, on gagnerait du temps. Allez, je vous réponds, et on commence juste après, sinon on y sera encore demain matin. Il s’appelait Haireau parce que :

  • son père portait avant lui ce nom et le lui avait transmis, (comme vous le vôtre probablement) !
  • et puis on est dans un conte et on s’appelle comme on veut !
  • et aussi, vous verrez que ce nom est porteur d’une signification spécifique , qui vous apparaîtra progressivement de façon de plus en plus claire, si vous restez bien attentif (ve) et éveillé (e)…

Il se trouve qu’à l’âge où certains s’engagent dans les études, Haireau tomba amoureux d’une femme du village voisin, nommée « Terreau Equi ». Bon vous n’allez pas recommencer avec la même question à propos du nom de l’héroÏne ! Elle s’appelait comme ça, parce que ça m’arrange et puis c’est tout ! Toujours est-il que nos deux tourtereaux s’aimaient d’amour tendre.

L’amour est un sentiment totalement irrationnel, parfois mystérieux et secret, mais tellement générateur d’énergie… Cette femme, Terreau Equi, attirait Haireau. Elle était organisée, structurée, prévoyante, organisatrice, alors que lui était homme sensible, créatif, émotif, sensuel, peu sûr de lui, avec un système de pensée propre à lui-même, car il n’avait reçu que de l’amour en guise d’éducation. Ce ne fut pas tout de suite le coup de foudre, mais avec le temps, ils devinrent inséparables, et tout naturellement, ils décidèrent de s’engager l’un envers l’autre. Ils allèrent même jusqu’au conflit avec leurs propres familles, qui trouvaient qu’ils étaient trop différents. Cette union réveillait des peurs : pour certains, il était trop sensuel, pas assez conventionne, tandis qu’aux yeux des autres, elle passait pour « trop cadrée, et pas assez fantaisiste »… Malgré tout cela, ce couple, improbable, fonctionna de façon magique :

  • Haireau apporta l‘enthousiasme, l’ouverture, le changement, à Terreau, grâce à son imaginaire débordant. Il l’éveilla tranquillement au changement.
  • De son côté, Terreau, plus réservée, rassura Haireau, le sécurisa, l’encadra grâce à son écoute, sa présence inconditionnelle, sa gentillesse.

Ils s’accordèrent très bien sur tous les plans. Celui de la sexualité, de la tendresse et du partage de leurs émotions. Des années plus tard, Haireau rencontra par hasard une femme très différente de son épouse : « Foeuair Libre » (Eh oui, dans ce conte, les gens s’appellent comme ça, avec des noms bizares !). Foeuair Libre était une femme spontanée, créative, engagée dans l’action, fantastique, fantaisiste, imprévisible, dans la créativité pure. Haireau tomba fou amoureux d’un tel miroir de lui-êmmêe, qui s’accordait les permissions intuitives qu’il se refusait à lui-même, cadré qu’il était par sa chère épouse. Et là, évidemment les complications commencèrent…

Foeuair répondit avec fougue et joie à cette nouvelle union. C’était léger, aérien, dans le feu du moment présent. Vous avez compris la situation : Haireau aimait profondément Terro, sa femme légitime, tout en étant amoureux de Foeuaire, son amie. Aie ! (vous me direz : « c’est un grand classique ! ». Et vous aurez raison. Justement, c’est ça qui est intéressant dans ce conte, c’est qu’il parle un peu de vous, finalement !)

Foeuair et Terreau se retrouvaient dans la légèreté de leur rencontre, dans l’improvisation un peu folle et si tentante, mais surtout dans le partage de la liberté que leur procuraient ces moments partagés. La vie de Haireau devint difficile, douloureuse parfois, mais surtout complexe. Haireau croyait qu’il était possible d’aimer fortement plusieurs personnes, mais qu’il était impossible d’être « amoureux » de 2 personnes à la fois.

Peut-être avez-vous déjà vécu ce sentiment amoureux qui emporte tout sur son passage, ce sentiment qui vous attire, ce raz de marée, ce cyclone qui endort votre raison, qui met vos jugements en ébullition. Haireau vivait pleinement cette situation. Et l’ardeur de la relation lui permettait de le vivre passionnément. En fonction des instants, il pensait arrêter sa relation avec Foeuair Libre et rester avec Terreau Equi (sur des instants très courts), mais se jetait aussitôt de nouveau dans cette relation parallèle. Cela le faisait basculer sans cesse entre enthousiasme et remords, sentiment de liberté et sentiment de culpabilité.

Et ainsi, de plus en plus fréquemment, il finissait par se dire qu’il devait faire un choix vers ce qui attirait son énergie de tête, son énergie de corps, son énergie de cœur. Vous êtes-vous déjà retrouvés à devoir faire un choix entre 2 options contradictoires, alors que ces 2 éléments  vous apportent tous deux et vous nourrissent autant l’un que l’autre ? C’est très déstabilisant. Si cela vous est arrivé, vous devez comprendre les enthousiasmes et les déchirements de Terreau Parfois, le choix est impossible ! Si c’était vous dans cette situation que feriez-vous ?

Spiritualité pratique et choix du quotidien

L’histoire ne dit pas ce que fut le choix de Haireau (et puis cela ne nous regarde pas !). Mais Haireau se rendit compte, qu’il vivait aussi ce combat et ce déchirement à l’intérieur de lui. Il vivait un tsunami d’émotions, et ses pensées étaient contradictoires, chacune d’une force et d’une conviction telles, que cela le faisait souffrir intensément. Ce combat était d’autant plus violent qu’il représentait ce qu’il n’avait pas réussi à réguler dans ses périodes de vie précédentes (enfance, adolescence et jeune adulte).  Il fallait qu’il trouve un compromis :

  • des éléments qui répondent à son besoin de cadre, de sécurité, de stabilité, de cohérence
  • et aussi des éléments qui répondent à son besoin de s’échapper, son désir de création et d’imagination, son souhait de se réaliser pleinement.

C’est un peu comme si il avait besoin, à la fois de Terro et FoeuAir, de Equi et de Libre. Ce qu’il ne savait pas à ce moment-là, c’est que c’était au fond de lui qu’il lui fallait son Equi-Libre, pour réussir à ne pas se perdre, et pour ne pas passer à côté de sa vie. Finalement, ce combat extérieur se passait surtout au fond de lui, très profondément. Il avait besoin de Equi et de Libre à l’intérieur de lui-même, et sa passion autant que son attachement à l’une et l’autre de ces deux femmes venait de la recherche intérieure des valeurs complémentaires qu’elles incarnaient chacune à ses yeux. »

Il est parfois des périodes de vie ou il est difficile de faire des choix de cohérence et de fidélité à soi-même, tant les forces qui nous habitent s’opposent. Non seulement, ce combat déstabilisant s’accorde mal avec les contraintes de nos quotidiens, mais surtout il absorbe une grande partie de notre énergie et attention… Beaucoup d’entre nous sont fatigués de façon chronique, parce qu’il y a un choix qui les tourmente, ou bien qu’ils font tout pour oublier, mais qui continue de les travailler à leur insu… Leur énergie est ainsi divisée et détournée des activités courantes. Ils sont comme « vampirisés »…

Etre serein, trouver la paix intérieure ?

C'est beaucoup plus simple que vous ne l'imaginez. Quelques séances de coaching peuvent vous aider à vous recentrer, à y voir clair et à prendre quelques décisions salutaires. Ne restez pas seul(e) avec votre difficulté. Voyez courageusement comment la résoudre, ou comment vivre avec !

Voyons ce qu'on pourrait faire ensemble...

Un coaching pour vous aider à vous mettre en ordre intérieurement

L’objectif de nos accompagnements est de vous aider à trouver votre équilibre systémique entre ces 4 énergies en vous.

Chacun dispose d’une formule personnelle, qui est sa juste combinaison entre ces 4 énergies. Et c’est grâce à elle que nous sommes en Equi-libre (vous avez compris le coup des noms bizarres ? C’était pour en arriver là… Ah ah ah 🙂 Il faut la découvrir et la respecter dans nos actes, de façon à être bien aligné avec notre nature profonde (voir : « alignement personnel ») C’est un dosage subtil et flexible, de terre, d’eau, d’air et de feu. Parfois, cette recherche peut prendre du temps, pour certains d’entre nous cela peut prendre une vie…

Le pouvoir d’OSER !

Nous militons pour la folie de l’engagement, et partageons des clés pratiques pour oser passer à l’action dans la vie. Au pire, en osant votre vie, vous risquez de vous tromper, ce qui vous donnera l’opportunité de vous ajuster et d’apprendre. C’est toujours mieux que de rester les deux pieds dans le même sabot, à attendre que des choix par défaut s’imposent à vous, tandis que vous roupillez au fond du wagon au lieu de conduire votre vie, d’être vraiment « Un » avec votre dynamique individuelle. Il s’agit là de rien de moins que : réussir sa vie, en évitant de passer à côté !

Transformer votre regard sur vous-même et sur votre réalité, pour modifier votre vie en profondeur, notamment sur les points que vous aurez choisis d’améliorer de manière significative. Le tout pour vous aider à franchir à chaque fois une étape de plus vers la réalisation de vos objectifs. La méthode est très simple, et c’est grâce à cela qu’elle est efficace.

Comment passer à l’action ?

  1. Clarifiez votre désir et traduisez-le en objectifs spécifiques et atteignables
  2. Lâchez prise et concentrez-vous à chaque pas sur le moment présent
  3. Engagez des premiers pas, simples et faciles à mettre en oeuvre, qui vous mettent tout de suite en mouvement vers les résultats visés
  4. Travaillez dans l’énergie plutôt que dans l’effort
  5. Mettez en place des routines positives, pour automatiser les comportements vertueux qui vous alignent avec le résultat que vous visez

Le simple art de bénir

 » Au réveil, bénissez votre journée, car elle déborde déjà d’une abondance de biens que vos bénédictions font apparaître. Car bénir signifie reconnaître le bien infini qui fait partie intégrante de la trame même de l’univers. Il n’attend qu’un signe de nous pour se manifester. En croisant les gens dans la rue, dans le bus, sur votre lieu de travail, bénissez-les tous. La paix de votre bénédiction sera la compagne de leur chemin, et l’aura de son discret parfum une lumière sur leur route. Bénissez ceux que vous rencontrez dans leur santé, dans leur travail, leur joie, leur relation au divin, à eux-mêmes et aux autres. Bénissez-les dans leur abondance et dans leurs finances. Bénissez-les de toutes les façons concevables, car de telles bénédictions ne sèment pas seulement les semences de la guérison, mais, un jour, jailliront comme autant de fleurs de joie dans les espaces arides de votre propre vie. En vous promenant, bénissez votre village ou votre cité, ceux qui la gouvernent et ses enseignants, ses infirmières et ses balayeurs, ses prêtres et ses prostituées. A l’instant même où quelqu’un exprime la moindre agressivité, colère ou manque de bonté à votre égard, répondez avec une bénédiction silencieuse. Bénissez-les totalement, sincèrement, joyeusement, car de telles bénédictions sont un bouclier qui vous protège de l’ignorance de leurs méfaits, et détourne la flèche qui vous est adressée. Bénir signifie désirer et vouloir inconditionnellement, totalement et sans réserve aucune le bien illimité – pour les autres et les événements de la vie – en puisant aux sources les plus profondes et les plus intimes de votre être. Cela signifie révérer et considérer avec un émerveillement total ce qui est toujours un don du Créateur et cela quelles que soient les apparences (voir aussi : « Les bienfaits de la gratitude« ). Celui qui est porté par votre bénédiction est mis à part, consacré, entier. Bénir tout et tous, sans discrimination aucune, constitue la forme ultime du don, car ceux que vous bénissez ne sauront jamais d’où vient ce rayon de soleil qui soudain perça les nuages de leur ciel, et vous serez rarement témoins de cette lumière dans leur vie. Quand, dans votre journée, quelque événement inattendu vous bouleverse vous autant que vos plans, éclatez en bénédictions, car la vie est en train de vous apprendre une leçon, même si sa coupe peut vous sembler amère. Car cet événement que vous pensez être si indésirable, vous l’avez en fait suscité, afin d’apprendre la leçon qui vous échapperait si vous hésitiez à le bénir.

Et si les épreuves étaient des bénédictions cachées ?

Bénir signifie reconnaître une beauté omniprésente cachée aux yeux matériels. C’est activer la loi universelle de l’attraction qui, du fond de l’univers, amènera dans votre vie exactement ce dont vous avez besoin dans le moment présent pour grandir, progresser, et remplir la coupe de votre joie. Quand vous passez devant une prison, bénissez ses habitants dans leur innocence et leur liberté, leur bonté, la pureté de leur essence et leur pardon inconditionnel. Car on ne peut qu’être prisonnier de l’image qu’on a de soi-même, et un homme libre peut marcher sans chaînes dans la cour d’une prison, tout comme les citoyens d’un pays libre peuvent être prisonniers quand la peur se tapit dans leur pensée. Quand vous passez devant un hôpital, bénissez ses patients dans la plénitude de leur santé, car même dans leur souffrance et leur maladie, cette plénitude attend simplement d’être découverte. Et quand vous voyez une personne en pleurs ou apparemment brisée par la vie, bénissez-la dans sa vitalité et sa joie : car les sens ne présentent que l’inverse de la splendeur et de la perfection ultimes que seul l’œil intérieur peut percevoir. Il est impossible de bénir et de juger en même temps (voir : Les limites de la loi d’attraction) Alors maintenez en vous ce désir de bénir comme une incessante résonance intérieure et comme une perpétuelle prière silencieuse, car ainsi vous serez de ceux qui procurent la paix, et, un jour, vous découvrirez partout la face même de Dieu. P.S. Et par dessus tout, n’oubliez-pas de bénir cette personne merveilleuse, totalement belle dans sa vraie nature, et si digne d’amour que VOUS êtes. » Pierre Pradervand

Quelques lignes faciles à mettre en oeuvre et qui font une grosse différence, si on sait rester simple et les pratiquer pour de bon… De quoi ruiner les coachs, qui auraient deux fois moins de boulot si les gens bénissaient davantage leur entourage 🙂 Finis les conflits, les morosités, les manques d’inspiration, les procrastinations… La gratitude et le fait de « bénir » son environnement, sont un remède souverain pour s’entrainer à sortir la tête de nos problèmes et mettre en pratique l’orientation solutions.

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

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